Dans la lumière sourde
De ce jardin
Agrippés comme des troncs émaciés
On se blottissait
L’un contre l’autre
dans les bras
Feuillus des arbres
Un passé trop présent
nous guidait
Allongés sur la mousse
Aux odeurs de bois mouillé
Dans l’espace temps du vortex
Comme un couple intemporel
Au milieu du cercle
d'amanites tue-mouches.
Puis, on traversait le Gate
Comme un miroir fluide!