Parcourant tes îlots j’ai vu bien des sillages
Hissant pavillon blanc de mon voyage doute
Quadrature du cercle aux dessins de ma route
J’ai vogué sur l’été en rêvant des rivages
Au goût de soufrière en mouillant mon corsage
En tes bains bouillonnant d’une chaleur saumâtre
Aux cimes du volcan les flammes du désastre
En bombes de lava m’ont léchées le visage
Ensoleillée d’orange aux îles éoliennes
J’ai plongé dans tes eaux méditerranéennes
Où nagent les mérous et la pierre noircie
Puis les pieds fatigués je me suis reposée
A l’ombre parasol des terrasses d’été
Aux perles de câpres et nectar d’ambroisie