Quand sonne le sommeil de songes merveilleux
Oublier ma planète à dormir bien paisible
Sous mon duvet de soie en caresse tranquille
Un souffle sablier égraine mes heures bleues
Au cœur de mon ilot, mon oreiller en creux
Plongeant dans les synapses de mon cerveau sensible
Pour partir en voyage en songe immersible
Je rêve de portiques anciens et fabuleux
Tout en trois dimensions à travers mon hublot
D’un livre de Jules Verne où je tourne les pages
Ou m’attend un Dieu fou : d’un Myst, Riven, Exile
Et j’avance dans le « gate » en tenant le mulot
Glissant sur le tapis, décryptant les présages
Le scarabée, l’énigme, tournant la clef de l’île.