Une nappe de brouillard enveloppe le lac
Et le bateau à aube emporte les passants
Quand la corne de brume résonne en chantant
Comme un réveil matin sur une calme flaque
Accoudés au grand pont on se blottit en vrac
Adieu débarcadère en voguant le Léman
Le jardin des cinq sens tout au bout nous attend
Rêves des médiévales pour un petit bivouac
Le jardin paradis ouvre son labyrinthe
Sur un flot de senteurs et de couleurs vivantes
Exaltant tous les sens d’un désiderata
Au levé de la brume irisant l’arc-en-ciel
Dans un prisme lumière en évènementiel
Ne perdant pas le fil au détour d’au-delà…