Cet or bleu empourpré
Du fleuve de l’oubli
Une mousse de sang
Comme vague écume
Ces terres trop arides
Au paysage de lune
Qu’un simple arrosoir
Vaut un précieux rubis
Cet or bleu disparait,
Survie au quotidien
Un fleuve asséché,
La ruine des troupeaux
Laissant la terre brute
En un lit de cailloux
La terre est rougie
D’une lutte d’Egos
L’arrosoir vaut de l’or
Au soleil trop torride
Sur la vague, une goutte
fait l’onde d’une ride
A ce globe qui pleure
Ces cités de légos
Et je veux juste entendre
le clapotis de pluie
L’oiseau chantant l’ode
Et l’orage d’envie
Quand j’aime ce lac
Où se baigne un cygne
Eloigné des eaux pourpres
En son duvet de plume