L’or du temps, la fille de l’ombre
Comme Belphégore tu hantes les murs
Les coursives du Musée du Louvre
A la recherche du bracelet cobra d’or
Tu te souviens très bien du Caire
Des pyramides et des felouques
La traversée des eaux de Moïse
De la magnifique fresque des oies de Meïdoum
Et ton corps de Sphynge gardant la porte antique
D’un étrange meurtre sur le Nil à Louxor
Quand venait Champollion qui décrypta la Pierre de Rosette
Des secrets de la vie éternelle
Et moi, assise de nouveau au café du thé vert
Je rêve enfin paisible
De l’or du temps comme la fille de l’ombre
Son jeu de Senet et des signes sur papyrus…
Du scarabée, des crocodiles sur le Nil
De la foire aux immortels et de Déesse Bastet.